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Espagne

Espagne
Armoiries de l espagne.png
Ratification de la Convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) : 25 octobre 2006
Éléments proclamés chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité et inscrits en 2008 sur la liste représentative
Le mystère d’Elche (2001 - 2008)
La Patum de Berga (2005 - 2008)
Éléments inscrits sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité
Centre pour la culture traditionnelle – musée-école du projet pédagogique de Pusol (2009)
Les tribunaux d’irrigants du bassin méditerranéen espagnol : le Conseil des bons hommes de la plaine de Murcie et le Tribunal des eaux de la plaine de Valence (2009)
Le langage sifflé de l’île de la Gomera (îles Canaries), le Silbo Gomero (2009)
Les tours humaines (2010)
Le Flamenco (2010)
La diète méditerranéenne (2010)
Le chant de la Sibylle de Majorque (2010)
La fête de « la Mare de Déu de la Salut » d’Algemesí (2011)
La fête des patios de Cordoue (2012)
La fauconnerie, un patrimoine humain vivant (2012)
Les fêtes du feu du solstice d'été dans les Pyrénées (2015)
La fête des Fallas valenciennes (2016)
Programmes, projets et activités inscrits au Registre des meilleures pratiques de sauvegarde
La revitalisation du savoir traditionnel de l’élaboration de la chaux artisanale à Moron de la Frontera, Séville, Andalousie (2011)
Membre du Comité intergouvernemental de sauvegarde du PCI : 2010 - 2014



L'Espagne est le soixante-sixième État a avoir ratifié la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI)[1].

La répartition des compétences en matière de patrimoine culturel

Timbres célébrant l'inscription de la diète méditerranéenne et du langage sifflé de l'île de la Gomera

La Constitution espagnole approuvée le 31 octobre 1978 a déterminé la forme politique de l’Espagne : une monarchie parlementaire[2]. En vertu du droit à l’autonomie les provinces possédant des caractéristiques historiques, culturelles et économiques communes peuvent se constituer en Communautés autonomes[3]. Ces communautés autonomes se gouvernent elles-mêmes[4]. Elles sont compétentes en matière culturelle[5]. Ces communautés ont adopté des législations spécifiques au domaine du patrimoine. Cependant, l’État se doit de faciliter la communication culturelle entre les Communautés autonomes [6] Il assure aussi un service culturel[7].

La sauvegarde du PCI au niveau national

La préservation de la diversité linguistique

La Constitution prévoit également que le castillan et les autres langues espagnoles doivent faire l’objet d’une protection[8]. Elle garantie aussi l’accès à la culture[9]. Enfin les pouvoirs publics sont tenus de conserver le patrimoine historique, culturel et artistique des peuples d’Espagne.

La sauvegarde du patrimoine ethnographique

Le titre VI de la loi nº16 du 25 juin 1985 relative au patrimoine historique espagnol [10] est consacré au patrimoine ethnographique. Ce patrimoine englobe toutes les expressions relevant de la culture traditionnelle du peuple espagnol[11].

Le plan national de sauvegarde

En 2011, un plan national de sauvegarde du PCI a été lancé. Les préconisations du plan sont le développement de la recherche, de la documentation (inventaire, catalogues, atlas…), de la protection (la conservation des supports matériels associés au PCI) et de la diffusion du PCI (formation, transmission). Le plan national de sauvegarde du PCI comprend également un modèle type de système d’inventaire du PCI.

La sauvegarde au niveau des communautés autonomes

Le PCI, à l’exception de la communauté autonome de Castille la Manche, est compris dans les législations des communautés autonomes soit comme composante du patrimoine ethnographique ou de la culture traditionnelle populaire (1) soit comme une catégorie propre, celle des biens immatériels (2).

L’appartenance du PCI à ces catégories attribue une forme de protection à ces éléments. Certains éléments représentatifs du PCI atteignent un niveau de protection supérieur en étant déclarés « bien d’intérêt culturel » et inscrits dans le registre des biens d’intérêt culturel d’une communauté et/ou dans le registre des biens d’intérêt culturel de l’Espagne. Cette inscription est la première étape avant une candidature pour une inscription sur une des listes de l’Unesco.

  • Castille la Manche

La législation de la communauté autonome de Castille la Manche ne fait pas référence au PCI, même si elle reconnaît le patrimoine ethnologique.

La loi nº7/1990 adoptée le 30 mai 1990[12] désigne comme organe compétent en matière de patrimoine ethnologique le conseil de l’éducation et de la culture[13].

La direction générale du patrimoine culturel, par la résolution du 11 février 2011[14], a déclaré les tambours de Hellín bien d’intérêt culturel.

Le PCI conçu comme composante du patrimoine ethnographique ou de la culture traditionnelle populaire

  • L’Andalousie

Le Statut d’autonomie de l’Andalousie, adopté le 20 octobre 1981 et réformé en 2007, prévoit une compétence exclusive de la communauté autonome en matière de culture et de patrimoine culturel de l’Andalousie[15]. La conservation et la valorisation du patrimoine culturel, historique et artistique d’Andalousie, notamment le flamenco, fait partie des principes directeurs des politiques publiques[16].

La loi nº1/1991 du 3 juillet 1991[17] relative au patrimoine historique d’Andalousie inclut un titre dédié au patrimoine ethnographique[18].

La nouvelle loi relative au patrimoine historique d'Andalousie qui se substitue à la loi de 1991[19] consacre la catégorie des biens culturels immatériels (bienes de la cultura inmateriales)[20]. L’article 63 de la loi nº14/2007 prévoit leur inscription au catalogue général du patrimoine historique de l’Andalousie. La direction générale des biens culturels et l’institut du patrimoine historique de l’Andalousie (IAPH) interviennent respectivement en matière de gestion et de documentation du patrimoine historique.

L’Atlas du patrimoine immatériel d’Andalousie est élaboré par l’Institut Andalou du Patrimoine Historique. Cet atlas analyse la répartition territoriale de la culture andalouse afin d’améliorer la valorisation et la diffusion du PCI.

L’Andalousie a mis en place également un programme de routes du PCI.

  • L’Aragon

La loi nº3/1999 du 10 mars 1999[21], intègre au patrimoine culturel d’Aragon l’ensemble des biens immatériels[22]. Ces derniers peuvent être déclarés biens d’intérêt culturel et être inscrits au registre des biens d’intérêt culturel d’Aragon [23]. Enfin l’article 75 de la loi nº3/1999 dispose que les biens ethnographiques immatériels seront sauvegardés par l’administration compétente.

L’inventaire du patrimoine culturel d’Aragon comporte un volet immatériel regroupant les archives réalisées entre les années 2001 et 2003 du patrimoine linguistique et des traditions orales et musicales.

  • La Principauté des Asturies

La loi nº1 adoptée le 6 mars 2001 relative au patrimoine culturel de la Principauté des Asturies[24] plusieurs éléments du PCI sont inclus dans la définition du patrimoine ethnographique[25].

Le réseau des musées ethnographiques des Asturies coordonne la collecte et la diffusion des éléments du PCI. Le Museo del Pueblo de Asturias héberge le centre de documentation du PCI regroupant les archives des musiques traditionnelles et les archives des traditions orales.

  • Les Îles Baléares

La loi nº12 adoptée le 21 décembre 1998 relative au patrimoine historique des îles des Baléares[26] introduit la catégorie des biens ethnologiques immatériels[27]. On entend par biens ethnologiques immatériels les coutumes, les pratiques ou les créations qui sont protégées et dont la recherche à leur sujet est encouragée[28].

La loi nº1/2002 du 19 mars 2002 relative à la culture populaire et traditionnelle[29] inclut dans la définition de la culture populaire et traditionnelle les manifestations culturelles immatérielles tel que la musique ou encore la gastronomie[30]. Les administrations publiques sont chargées de valoriser, collecter, protéger, inventorier et diffuser la culture populaire et traditionnelle[31]. Les manifestations peuvent être déclarées célébration d’intérêt culturel[32]. Elles bénéficient alors de mesures de protection[33].

La loi crée le Conseil consultatif de la culture populaire et traditionnelle[34]. Il a pour fonction de conseiller les gouvernements des îles Baléares[35]. Il est composé d’un président, un vice-président et de dix membres nommés parmi des experts de la culture populaire et traditionnelle et par le Conseil du gouvernement[36].

Les associations ou fondations acteurs de la culture populaire et traditionnelle peuvent être déclarés association d’intérêt culturel[37]. Cette déclaration permet de bénéficier d’aides, de subventions et d’avantages fiscaux[38].

Le conseil de Majorque a déclaré par la résolution du 23 novembre 2007 la fête de l'Estendard, Palma de Majorque bien d’intérêt culturel immatériel[39].

Le conseil de Majorque a déclaré, par la résolution du 31 janvier 2005, le chant du monastère la Sibilla bien d’intérêt culturel[40].

  • Le Pays basque

La loi nº7 adoptée le 3 juillet 1990 relative au patrimoine culturel basque[41] régit le patrimoine ethnographique [42]. Le centre du patrimoine culturel basque dépend du Conseil de la culture du gouvernement basque. L’article 51 de la loi nº7 définit le patrimoine ethnographique comme l’ensemble des biens matériels et immatériels qui manifestent la culture traditionnelle du Pays basque. Les biens immatériels ethnographiques sont protégés et promus pour assurer leur transmission aux générations futures[43].

  • Les Canaris

L’organe responsable de l’inventaire des biens du patrimoine historique des Canaries est le ministère de l’éducation, des universités, de la culture et des sports du gouvernement des Canaries.

La loi nº4 du 15 mars 1999[44] comprend des dispositions relatives au PCI. Le patrimoine historique des Canaris englobe les biens immatériels de la culture populaire et traditionnelle des Canaris et les particularités linguistiques de l’espagnol[45]. Les pouvoirs publics doivent documenter et promouvoir la recherche liée au patrimoine historique[46]. Les catégories traditionnelles du PCI sont reprises dans la définition du patrimoine ethnographique[47].

Le patrimoine ethnographique inclut l’artisanat et ses savoir-faire, les manifestations de la culture traditionnelle (les médicaments, les remèdes traditionnels, le patrimoine oral, la musique folklorique, la cuisine, le langage sifflé de l’île de Gomera, les jeux traditionnels, les fêtes danses et spectacles traditionnels, la toponymie). Le patrimoine ethnologique immatériel doit être collecté et sauvegardé sur des supports stables qui permettent la transmission aux générations futures[48].

L’île de Grande Canarie a mis en ligne un inventaire de ses traditions populaires.

Le langage sifflé de Gomera a été déclaré bien d’intérêt culturel par le décret du 26 juin 2008[49].

  • La Région de Castille-et-León

La direction générale du patrimoine culturel est compétente en matière de PCI. La loi nº12/2002 sur le patrimoine culturel de Castille-et-León adoptée le 11 juillet 2002 [50] intègre le patrimoine immatériel de la culture populaire et traditionnelle dans la définition du patrimoine culturel[51]. Le titre IV de la loi nº12/2002 portant sur le patrimoine ethnologique et linguistique englobe les manifestations immatérielles du patrimoine culturel[52]. Si les biens ethnologiques immatériels sont menacés de disparition alors l’autorité compétente doit prendre les mesures nécessaires pour garantir l’étude et la documentation des biens menacés en utilisant des moyens qui assurent leur transmission[53].

La ville de Segovia a publié le guide du PCI de Segovia

  • L’Estrémadure

L’article 60 de la loi nº2 adoptée le 29 mars 1999 relative au patrimoine historique et culturel de l’Estrémadure[54] confie au ministère de la culture et du patrimoine la protection des biens ethnologiques intangibles, comme les us et coutumes, les créations, les comportements, les modes de vie, la tradition orale, la parole et les particularités linguistiques de l’Estrémadure, afin de préserver leur transmission intergénérationnelle.

En 2001, le ministère de la culture du gouvernement a procédé à la déclaration de la langue Fala, comme bien d’intérêt culturel.

Le décret nº71/2005 du 29 mars 2005[55] crée l'office du patrimoine ethnologique d’Estrémadure.

  • La Galicie

La loi nº8 adoptée le 30 octobre 1995 relative au patrimoine culturel de la Galicie [56] opte pour une vision globale du patrimoine culturel qui englobe les biens matériels et immatériels[57]. L’article 65 de la loi nº8 organise une protection des biens immatériels qui possèdent une valeur ethnographique.

Le projet Ronsel initié en 2007 par le ministère de la culture et du tourisme et de l’innovation et de l’industrie, l’autorité de développement rural de la Galicie, le Conseil de la Galicie et les Universités de la Corogne, Santiago de Compostelle et Vigo a pour objet l’établissement de l’inventaire du PCI de la Galicie et la sauvegarde de ce patrimoine.

La Galicie a adopté en 2008 un plan de sauvegarde et de valorisation du PCI en Galicie.

  • La Communauté de Madrid

L’article 47 de la loi nº10 adoptée le 9 juillet 1998 relative au patrimoine historique de la communauté de Madrid [58] décrit le patrimoine ethnologique comme l’ensemble des biens matériels et immatériels d’intérêt culturel qui caractérisent et expriment la culture traditionnelle de la région de Madrid, notamment les biens d’intérêt culturel qui expriment le passé productif, technologique et industriel de la région de Madrid.

Depuis l’an 2000, la direction générale du patrimoine historique de la communauté de Madrid réalise le projet de l’inventaire systématique du patrimoine ethnographique de la communauté de Madrid.

  • La Rioja

Le patrimoine culturel relève de la compétence du Conseil de l’éducation, de la culture et du tourisme et plus particulièrement de la direction générale de la culture et du service du patrimoine culturel.

La loi nº7/2004 adoptée le 18 octobre 2004 relative au Patrimoine historique et artistique de la Rioja<ref<publiée au BOE, du 11 novembre 2004, nº272, p. 37173-37203</ref> comprend dans la catégorie du patrimoine ethnologique les biens immatériels[59]. Ces derniers sont les connaissances, les activités, les pratiques, les connaissances, les techniques traditionnelles et les expressions qui reproduisent des modèles, des techniques, des pratiques et les croyances de la vie traditionnelle de la communauté Rioja[60].

Un portail de la culture populaire de Rioja a été créé par le gouvernement de Rioja.

L’Association Asociación Cultural Espiral Folk de Alberite a créé RiojArchivo une archive du PCI de la communauté Rioja.

Législation reconnaissant le PCI comme une catégorie propre de patrimoine

  • La Cantabrie

L’article 96 de la loi nº11 du 13 octobre 1998 relative au patrimoine culture de Cantabrie [61] introduit la notion de patrimoine ethnographique. Cette notion intègre les espaces, les biens immatériels, les connaissances et les activités qui expriment la Culture et les modes de vie, et qui au fil du temps sont devenus caractéristiques des gens de Cantabrie. Le patrimoine ethnographique comprend aussi les connaissances et les pratiques qui font partie du patrimoine culturel de la région et notamment les fêtes populaires, les célébrations folkloriques, les musiques traditionnelles et folkloriques et les costumes[62].

Le conseil de la Culture et des sports est compétent en matière de PCI.

  • La Catalogne
Les tours humaines, élément inscrit la Liste représentative en 2010
Crédits : Mlenny Photography via Getty Images
Le centre de promotion de la culture populaire et traditionnelle de Catalogne a pour mission la promotion et la documentation de la culture populaire et traditionnelle. Le service du patrimoine ethnologique de la sous-direction générale de la protection et de la promotion du patrimoine ethnologique gère l’inventaire du patrimoine ethnologique de la Catalogne créé en 1993.

La loi nº1993 adoptée le 30 septembre 1993[63] intègre au patrimoine culturel de la Catalogne les biens immatériels qui font partie de la culture populaire et traditionnelle et qui comprennent les particularités linguistiques (art. 1.3 de la loi nº1993).

Un inventaire des célébrations festives de Catalogne est consultable sur : http://patrimonifestiu.cultura.gencat.cat/Cicles-festius/Sant-Antoni (consulté le 6 novembre 2013).

  • La Communauté forale de Navarre

L’article 18.3 de la loi nº14 adoptée le 22 novembre 2005 relative au patrimoine culturel de la communauté forale de Navarre[64] définit les biens immatériels comme les connaissances, les techniques, les usages et les activités représentant la culture de la communauté de Navarre et ses langues. Les biens immatériels du patrimoine culturel de Navarre peuvent être déclarés biens d’intérêt culturel[65]. L’article 69 de la loi nº14 expose la protection conférée aux biens ethnologiques immatériels (études, diffusion, inventaires et transmission intergénérationnelle).

L’administration régionale de Navarre a déclaré plusieurs éléments du PCI bien d’intérêt culturel, notamment le Carnaval de Lantz et celui de Ituren-Zubiet.

Un plan décennal au sujet du patrimoine immatériel a été adoptée en 2011. Le Centre Unesco de Navarre est un point de rencontre pour le PCI.

  • La Région de Murcie

Selon l’article 1.1 de la loi nº4 adoptée le 16 mars 2007 relative au patrimoine culturel de la région de Murcie[66] les biens immatériels appartiennent au patrimoine culturel de la Région de Murcie. Les biens immatériels englobent les institutions, les activités, les pratiques, les représentations, les coutumes, les connaissances techniques et les manifestations qui constituent des formes représentatives de l’expression de la Culture de la Région de Murcie [67]. Les biens immatériels qui se distinguent par leur valeur culturelle exceptionnelle sont déclarés bien d’intérêt culturel[68].

La participation de la direction générale de la culture au projet transnational MEDINS « L’identité est le futur : les espaces culturels méditerranéens » et le plan de gestion et de protection du patrimoine ethnographique de la communauté autonome pour la période de 2006-2009 ont précipité la création de l’observatoire du patrimoine ethnologique et immatériel.

On constate que les déclarations de biens d’intérêt culturel dans la Région de Murcie sont longues. Elles évoquent des fiches d’inventaire :

  • La Résolution du 22 novembre 2010, prise par la Direction générale des beaux arts et des biens culturels[69], déclarant bien d’intérêt culturel immatériel la Fête des Tambours ou ‘Tamborada’, à Mula et Moratalla.
  • Le décret nº29/2011 du 4 novembre 2011[70] déclarant bien d’intérêt culturel immatériel los Caballos del Vino de Caravaca de la Cruz
  • Le décret nº307/2010 du 3 décembre 2010[71], déclarant bien d’intérêt culturel immatériel la fête de la vierge de Castillo de Yecla.
  • La Résolution du 27 mars 2013 prise par la direction générale des biens culturels[72], déclarant bien d’intérêt culturel immatériel la tradition del Bordado de Lorca.
  • La Communauté valencienne

La loi nº4 adoptée le 11 juin 1998, amendée en 2004 et en 2007, relative au patrimoine de la communauté valencienne[73] inclut dans la définition du patrimoine culturel les biens immatériels du patrimoine ethnologique[74]. Ces biens immatériels du patrimoine ethnologique sont les connaissances, les techniques, les usages et les pratiques de la culture traditionnelle[75]. Ces biens immatériels sont enregistrés à l’Inventaire général du patrimoine culturel de la communauté de valencienne[76]. Les biens immatériels les plus représentatifs et les plus précieux peuvent être déclarés bien d’intérêt culturel[77].

Une base de données du patrimoine ethnologique a été créé par la direction générale du patrimoine culturel de Valence.

La Communauté valencienne a procédé à plusieurs déclarations de bien d’intérêt culturel immatériel, notamment :

  • Le Tribunal des Eaux de la Plaine de Valence par le décret du conseil du gouvernement de la communauté valencienne du 26 mai 2006, nº73/2006[78]. L’annexe du décret détaille la protection spécifique dont jouit le Tribunal des Eaux de la Plaine de Valence.

Il est également inscrit dans le registre des biens d’intérêt culturel du ministère de la culture espagnol.

Annexes

Notes et références

  1. Instrument de ratification du 6 octobre 2006 publié au bulletin officiel nº31 du 5 février 2007 pp. 5242- 5248
  2. art.1.3 de la Constitution
  3. Ibid. art. 143
  4. Ibid. art. 143
  5. Ibid. art. 148.1
  6. Ibid. art. 149.2
  7. art. 149.2
  8. art.3 de la constitution
  9. Ibid. art. 44.1
  10. publiée au Bulletin officiel espagnol (BOE) du 29 juin 1985
  11. art. 46 de la loi nº16
  12. publiée au BOE nº221, le 14 septembre 1990, pp. 26947-26952
  13. art. 23 de la loi nº7/1990
  14. publiée au BOE du 18 mars 2011, nº66, pp. 29770-29771
  15. art. 68 du Statut d'autonomie de l'Andalousie
  16. Ibid. art. 37.18
  17. publiée au bulletin officiel le 26 juillet 1991, nº178, pp. 24826-24836
  18. titre VII de la loi nº1/1991
  19. nº14/2007 adoptée le 26 novembre 2007, publiée au BOE nº38, le 13 février 2008, pp. 7 785-7 809
  20. Ibid. art. 2
  21. publiée au BOE, nº88, pp. 13657-13674
  22. art. 2
  23. art. 12.1 et 12.4 de la loi nº3/1999
  24. publiée au BOE le 6 juin 2001, nº135, pp. 19704-19729
  25. Ibid. art. 69
  26. publiée au BOE le 5 février 1999, nº31, pp. 5426-5444
  27. art. 67 de a loi nº12 du 21 décembre 1998
  28. Ibid. art. 67 de la loi nº12
  29. publiée au BOE du 15 avril 2002, nº90, p. 14 185-14 188
  30. art. 1.2 de la loi nº1/2002 du 19 mars 2002
  31. Ibid. art. 3
  32. Ibid. art. 5
  33. Ibid. art. 5
  34. Ibid. art. 8.1
  35. Ibid. art. 8.1
  36. Ibid. art. 8.2
  37. Ibid. art. 11
  38. Ibid. art. 12
  39. publiée au BOE le 4 janvier 2008, nº4, p. 1009
  40. publiée au BOE le 11 mars 2005, nº60, p. 8739
  41. publiée au BOE du 29 février 2012, nº51, pp.17 498-17 526
  42. art. 51-54 de la loi nº7 du 3 juillet 1990
  43. Ibid. art. 53
  44. publiée au bulletin officiel espagnol le 9 avril 1999, nº85, pp. 13278-13299
  45. art. 1 de la loi nº4 du 15 mars 1999
  46. Ibid. art. 5 de la loi nº4
  47. Ibid. art. 73
  48. Ibid. art. 74.3
  49. publié au bulletin officiel des Canaris nº142 le 16 juillet 2008, pp. 13553-13557
  50. publiée au BOE le 1er août 2002,nº183, pp. 28477-28494
  51. art.1 de la loi nº12/2002 du 11 juillet 2002
  52. Ibid. exposé des motifs al.16
  53. Ibid.art. 63.3
  54. publiée au BOE le 11 juin 1999, nº139, pp. 22445-22465
  55. publié au Journal officiel d’Estrémadure nº38 le 5 avril 2005
  56. publiée au BOE du 1er décembre 1995, nº287, pp. 34819-34833
  57. art. 1.1 de la loi nº8 du 30 octobre 1995
  58. publiée au BOE du 28 août 1998, nº206, pp. 29 416-29 434
  59. art. 63.1 de la loi nº7/2004 du 18 octobre 2004
  60. Ibid. art. 2.4
  61. publiée au BOE du 12 janvier 1999, nº10, pp. 1216-1245
  62. art. 97.7 de la loi nº11 du 13 octobre 1998
  63. publiée au BOE nº264 le 4 novembre 1993, pp. 30 974-30 987
  64. publiée au BOE du 21 décembre 2005, nº304, pp. 41696-41720
  65. Ibid. art. 14.1 de la loi nº14
  66. publiée au BOE, du 22 juillet 2008, nº176, pp. 31883-31902
  67. art.1.3 de la loi nº4 du 16 mars 2007
  68. art.3.1 de la loi nº4 du 16 mars 2007
  69. publiée au bulletin officiel de la région de Murcie, le 2 décembre 2010, nº279, pp. 61952-61955
  70. publié au bulletin officiel de la région de Murcie du 8 novembre 2011, nº257, pp. 41407-41411
  71. publié au bulletin officiel de la région de Murcie, le 9 décembre 2010, nº283, pp. 62 887-62 889
  72. publié au bulletin officiel de la région de Murcie du 9 avril 2013, nº80, pp. 14 195-14 210
  73. publiée au BOE du 22 juillet 1998,nº174, pp. 24768-24793
  74. art. 1.2 de la loi nº4 du 11 juin 1998
  75. Ibid. art. 15 de la loi nº4
  76. Ibid. art. 25
  77. Ibid. art. 45.1
  78. publié au BOE du 19 septembre 2006,nº224, pp. 32 931-32 933

Bibliographie

  • SUÁREZ, Rafael, ALONSO, Alicia, SENDRA, Juan J., « Intangible cultural heritage: The sound of the Romanesque cathedral of Santiago de Compostela », Journal of Cultural Heritage, 2015, vol. 16, nº2, pp. 239-243.
  • PFEILSTETTER, Richard, « Heritage entrepreneurship. Agency-driven promotion of the Mediterranean diet in Spain », International Journal of Heritage Studies, 2015, vol. 21, nº3, pp. 215-231.

Liens externes