Cuba
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Ratification de la Convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) : 29 mai 2007
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Élément proclamé chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité et inscrit en 2008 sur la liste représentative
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La Tumba Francesa (2003 - 2008)
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Élément inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité
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La rumba à Cuba, mélange festif de musiques et de danses et toutes les pratiques associées (2016)
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Le punto (2017)
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Membre du Comité intergouvernemental de sauvegarde du PCI : 2008 - 2012
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La prise en compte du patrimoine ethnologique
La loi nº1 pour la protection du patrimoine culturel adoptée le 4 août 1977[1] crée à Cuba un registre des biens culturels.
Le Règlement pour l’exécution de la loi pour la protection du patrimoine culturel nº118[2] inclut dans la définition du patrimoine culturel national les biens d’intérêt artistique tels que les objets d’art populaire, les objets et documents ethnologiques ou folkloriques, les objets ethnographiques et les instruments de musique[3].
Le ministère de la Culture, plus particulièrement la Direction du patrimoine culturel, déclare les biens qui font partie du patrimoine culturel national[4].
L'article 1er de la résolution nº126 de 2004[5] institue un comité permanent pour la protection du patrimoine culturel immatériel (PCI) : « la Commission nationale pour la sauvegarde du PCI ».
L'inventaire du PCI présent sur le territoire de Cuba
La Commission nationale pour la sauvegarde du PCI, créée par la résolution nº126, est compétente en matière de sensibilisation à la sauvegarde du PCI, d’élaboration des politiques publiques relatives au PCI et de sa documentation [6]. Elle évalue les propositions d’inscription nationale et internationale [7].
La liste nationale du PCI présent sur le territoire de Cuba comporte, notamment la rumba et la poésie improvisée[8].
La Commission nationale pour la sauvegarde du PCI est présidée par le président du Conseil national du patrimoine de Cuba, le vice-président du Conseil national des chambres de la culture, le directeur du Centre de recherche et de développement de la culture cubaine « Juan Marinello » fondé en 2005[9].
La Commission nationale pour la sauvegarde du PCI est formée des vice-présidents du Conseil national des arts plastiques, du Conseil national des arts du spectacle, de l’Institut cubain de la musique, de l’institut cubain du livre, des directeurs du Centre national du droit d’auteur, du centre ibéro-américain, de la Casa del Caribe, du fonds culturel cubain de l’entreprise [10].
La Commission nationale pour la sauvegarde du PCI doit tenir une séance de travail tous les deux mois[11].
Annexes
Notes et références
- ↑ publiée le 16 août 1977 au journal officiel n°29, p. 285
- ↑ adopté par le Comité exécutif du conseil des ministres le 23 septembre 1983
- ↑ art. 1 (d),(e) et (j) du décret nº118
- ↑ art. 2 du décret nº118
- ↑ publiée le 14 mars 2005 à la Gazette officielle de Cuba nº006, pp. 86-87
- ↑ art. 2 de la résolution nº126
- ↑ art. 2 de la résolution nº126
- ↑ http://www.plenglish.com/index.php?option=com_content&task=view&id=2760711&Itemid=1 "Cuba Highlights Importance of Preserving Intangible cultural Heritage" , 5 June 2014, Prensa Latina
- ↑ art. 3 de la résolution nº126
- ↑ art. 3 de la résolution nº126
- ↑ art. 5 de la résolution nº126
Bibliographie
Liens externes
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